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Évitez de garrocher votre argent par les fenêtres

Photo du rédacteur: Stéphane LacroixStéphane Lacroix



J’ai récemment reçu un courriel de LinkedIn m’annonçant que je célébrais mes 17 ans sur LinkedIn. Et ça fait un peut plus longtemps encore que je suis présent sur Facebook.


Dix-sept ans, c’est long en ta!


Je réalise que j’ai été un des premiers directeurs des communications d’un grand syndicat canadien à créer une page syndicale sur les réseaux sociaux au tout début de la création de Facebook. À l'époque, mon employeur n'était pas favorable à l'idée. Je lui ai même un peu rentré ça dans la gorge.


Heureusement, je n’ai pas perdu mon emploi pour autant!


Aujourd’hui, rejoindre son public, ses membres, sa clientèle, ses bailleurs de fonds ou ses allié·es est devenu un vrai casse-tête. Les algorithmes nous compliquent la tâche. Le nombre de plateformes aussi.


Avant de paniquer sur le « taux d’engagement » de votre public, arrêtons-nous un moment.


Pensez à votre propre comportement en ligne. Est-ce que, comme moi, vous réagissez uniquement à certains types de contenu? Vous voyez passer plein de publications intéressantes, mais vous n’interagissez que rarement avec elles pour diverses raisons. C’est ce qu'on pourrait qualifier de fatigue informationnelle : on « like » ici et là, mais on reste passif devant l’avalanche de contenu. Et que dire des publications qu’on voit apparaître des semaines plus tard après leur création sur notre fil alors que la page que nous suivons nous intéresse!


Quelques conseils pour vous :


  • Si vous investissez beaucoup de $$$ dans la sponsorisation de vos publications sur les réseaux sociaux, arrêtez-moi ça tout se suite. Vous garrochez votre argent par les fenêtres. Il est temps de revoir votre stratégie numérique.


  • Méfiez-vous des soi-disant expert·es qui vous incitent à dépenser sans réfléchir. Le succès est ailleurs.


  • Misez plutôt sur des relations authentiques. Encouragez vos allié·es. Faites même un clin d’œil à vos rivaux. Commentez sur d’autres pages. Créez du mouvement. Soyez parfois audacieux. Développez votre ton, qu’il soit humoristique, direct ou pédagogique. Si vous sonnez comme un robot, les gens passeront vite à autre chose.


En clair, arrêtez de nourrir les algorithmes comme s’ils étaient des pigeons affamés. Vos précieux $$$ seront bien mieux investis ailleurs...

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