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  • Photo du rédacteurStéphane Lacroix

Le monologue social

Avez-vous comme moi l’impression qu’un grand nombre des gestionnaires de communauté s’adonnent à ce qu’on pourrait appeler le monologue social?


Monologue social — Doctrine du 20e siècle appliquée à des outils de communication du 21e siècle qui veut que les messages sur les réseaux sociaux soient unidirectionnels. Les gestionnaires de communauté s’attendent à ce que leurs publications sur les réseaux sociaux soient appréciées, répercutées, commentées (positivement), mais pas à ce qu’une discussion s’engage entre eux et vous.


Une situation frustrante pour bon nombre d’internautes qui souhaiteraient qu’un lien, même ténu, soit établi avec l’objet de leur intérêt.


Il existe pourtant des exemples qui démontrent qu’engager et maintenir une conversation avec les gens qui sont abonnés à un réseau social peut être avantageux.


L’hilarante page Facebook d’Hydro-Québec en est un.


Autre exemple : une amie à moi a pris le temps de répondre individuellement à toutes les personnes qui la félicitaient sur sa page LinkedIn après avoir été nommée l’une des 50 femmes les plus influentes de Montréal. Ce faisant, elle a ajouté une bille supplémentaire à son capital relationnel (déjà bien garni), tout comme Hydro-Québec le fait chaque fois que son équipe des réseaux sociaux répond avec humour aux propos parfois étranges de sa clientèle.

Par contre, il faut reconnaitre que pour les gestionnaires de communauté d’une artiste comme Taylor Swift (qui compte « à peine » 71 millions d’abonnements), répondre aux innombrables commentaires de milliers fans est un défi in-sur-mon-table.


Il y a aussi les organisations qui doivent composer avec le fiel et la haine. Tout comme les pissenlits au printemps (et même parfois, de plus en plus tard), les messages des « haters » reviennent systématiquement sous chacune des publications.


Cela dit, votre présence sur les réseaux sociaux vient avec une obligation: celle d’interagir minimalement avec les internautes qui vous suivent. Refuser de le faire pourrait laisser la place à d’autres personnes qui le feront à votre place, mais qui ne tiendront pas forcément le discours que vous souhaitez.

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