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  • Photo du rédacteurStéphane Lacroix

Organismes communautaires : entre bonne gouvernance et financement

Les têtes dirigeantes du milieu communautaire savent que les temps sont difficiles.


Entre un financement difficile à obtenir, leur capacité variable à retenir ou à attirer de la main-d’oeuvre et l’intérêt très fluctuant des médias pour leurs causes, les OBNL rament dans la garnotte comme on dit dans le nord de l'île.


Ce qui m'amène à commenter deux lettres d’opinion qui ont attiré mon attention récemment.


Deux visions : gouvernance défaillante et financement inadéquat

Marc Cloutier, ex-directeur général du milieu communautaire, n’y va pas par quatre chemins dans sa lettre d’opinion intitulée « Suicide silencieux des organismes communautaires ». Il dénonce la grave situation des organismes communautaires, soulignant un sous-financement chronique et une gouvernance défaillante. L’auteur critique l’incompétence des administrations, souvent déconnectées des réalités du terrain, et l’absence de politiques de gestion efficaces. Il appelle à des réformes profondes, notamment une législation pour surveiller les dépenses et la gouvernance des organismes, afin de garantir leur bon fonctionnement.


Mylène Fauvel, docteure en sociologie et chercheuse au GIREPS (Groupe de recherche interuniversitaire et interdisciplinaire sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale), rétorque pour sa part dans sa lettre d’opinion que les organismes communautaires doivent plutôt être soutenus pour leur rôle de transformation sociale, et non considérés comme de simples prestataires de services pour l'État. Elle critique l'idée de renforcer la reddition de comptes, arguant que cela augmenterait la charge administrative et réduirait leur flexibilité. La solution réside plutôt dans un financement adéquat et la reconnaissance des pratiques démocratiques et associatives, permettant aux organismes de remplir pleinement leur mission.


Des solutions pour aider les OBNL

Bien que ces deux points de vue soient en opposition à plusieurs égards, ils représentent dans une certaine mesure les deux côtés d’une même médaille.


Pour aider les OBNL à surmonter les défis décrits par Marc Cloutier et Mylène Fauvel, Lacroix relations publiques offre les services suivants :


  • Accompagnement en financement : pour vous aider à concevoir des campagnes et des outils afin de diversifier les sources de financement et alléger votre dépendance vis-à-vis des subventions publiques.


  • Attraction et rétention : pour attirer des administrateurs et administratrices chevronnées, de même que des employé·es dévouées à la cause dans votre organisation.


  • Stratégie de communication : pour accroitre la visibilité médiatique pour sensibiliser le public, la classe politique et le milieu des affaires à vos causes et besoins.


Ces services renforcent l'efficacité des OBNL, tout en préservant leur rôle crucial de transformation sociale.


Besoin d’aide pour y arriver? C’est par ici : Stephane@LacroixRP.com


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