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Médias et OBNL : comment capter l’attention dans un océan de faits divers ?

Photo du rédacteur: Stéphane LacroixStéphane Lacroix

Le 4 février dernier, selon Influence Communication, la moitié des 12 nouvelles du jour relevaient du fait divers :


🚗 Une voiture incendiée

🚑 Deux hommes blessés dans un accident

⚖️ Le procès d’une ex-personnalité

🔪 Un meurtre datant de novembre

🏡 Une personne refusant de payer le loyer d’une résidence de luxe

🔓 Une invasion de domicile


Et pour le reste ? À part la guerre commerciale des États-Unis qui écrasait l’actualité, on trouvait :


📦 Les travailleurs licenciés d’Amazon qui demandent au gouvernement de rompre ses contrats avec la multinationale

🚈 Une panne du REM

💰 Québec qui reporte la modification du taux d’inclusion de l’impôt sur le gain en capital

❄️ Les citoyens de Québec qui apprécient le déneigement des pistes cyclables

🎤 Sophie Thibault qui annonce sa retraite


Que retenir de tout ça ?


Si vous êtes un OBNL, inutile d’espérer capter l’attention des médias avec un communiqué bien ficelé. Ce qui fonctionne en ce moment, c’est l’humain, l’émotion, le drame. Un témoignage fort ou une histoire de vie marquante aura plus de chances de percer l’écran médiatique.


L’autre option ? Jouer la game autrement.


Transformez votre OBNL en média à part entière. Faites de votre équipe, C.A. et allié-es des antennes de diffusion pour votre cause. C’est plus long, plus exigeant, mais ça crée un public fidèle et engagée.


Pas besoin de faire des choses compliquées. En fait, gardez-ça simple. Une petite vidéo d’une minute, un texte de 100 mots, une photo d’un de vos membres, par exemple, feront l’affaire. Et il existe des outils pas trop chers pour la mise en page, le montage ou le sous-titrage.


Surtout, ne misez pas tout sur un seul reportage dans les médias traditionnels. La crédibilité et la notoriété d’une organisation ne se bâtit pas en une manchette spectaculaire, mais dans la durée et la répétition.

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