Le Québec regorge d’expert-es pour réfléchir à son avenir, mais le milieu communautaire, lui, reste trop souvent dans l’ombre. Pourtant, ce sont ces organismes qui, chaque jour, changent concrètement des vies et façonnent une société plus juste. Il est temps de leur donner la place qu’ils méritent dans le débat public — pas en bas de page, mais au cœur du progrès.

Les journalistes sont de plus en plus exigeants envers les relationnistes : rigueur, concision, rapidité sont les nouvelles règles du jeu. Mais le défi est réel pour les pros des RP, souvent coincés entre les attentes des clients et les contraintes du métier. Pour bâtir la confiance, la qualité doit primer sur la quantité. Les salles de presse aussi ont leur part de réflexion à mener.

Ce que pensent Mark Carney, Pierre Poilievre ou Jagmeet Singh n’est pas tout ce qui compte. Les réalités de terrain, celles que vivent chaque jour des milliers de personnes engagées dans les OBNL, méritent tout autant notre attention. Quand un orignal fait plus parler que la disparition d’organismes essentiels, il y a de quoi rouler des yeux. Et si on créait une section “communautaire” dans les grands médias?

Dans un monde où le bruit domine, les OBNL doivent imposer leur récit. Être pertinent ne suffit plus : il faut être immanquable.