Les syndicats ont raison de se fâcher. On leur reproche d’être « facilement scandalisés », mais leur indignation est légitime. Dans un contexte où le coût de la vie explose et où les dirigeants s’accordent des hausses généreuses, défendre des conditions de travail décentes, c’est défendre la dignité. Le syndicalisme demeure un contrepoids essentiel pour maintenir l’équilibre entre les gens ordinaires et les puissants.

Stéphane Lacroix était dans les médias (entrevue à Radio-Canada et lettre d'opinion dans La Presse) pour divers enjeux.

La Formule Rand, pilier du mouvement syndical depuis 1946, est aujourd’hui remise en question.

Au Canada, les grèves se multiplient, mais le mouvement syndical affronte de sérieux défis. Lois restrictives à Québec, retours au travail forcés à Ottawa, reculs majeurs aux États-Unis : le rapport de force s’effrite. Pour rester pertinent, le syndicalisme doit se réinventer. Les états généraux annoncés seront un moment charnière pour tracer l’avenir.

Michel Chartrand, progressiste assumé, serait traité de “woke” aujourd’hui. Et ce serait sans doute le plus bel hommage à lui rendre.

Le projet de loi 89 vise à encadrer les grèves, mais suscite une vive opposition syndicale. Protection essentielle ou restriction des droits

Le droit de grève s’effrite : tolérance zéro pour la dissidence, lois inefficaces, et rapport de force déséquilibré. Qu’en reste-t-il?