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Quand les journalistes vous ghostent : le cauchemar des pros des RP

Photo du rédacteur: Stéphane LacroixStéphane Lacroix

Dernière mise à jour : 12 mars

Vous avez envoyé un pitch béton, peaufiné aux petits oignons. Vous avez relancé poliment. Deux fois. Trois fois. Silence radio. Le journaliste a-t-il reçu votre courriel ? A-t-il seulement ouvert votre message ? Est-il en cavale dans un monastère bouddhiste sans Wi-Fi ?


Le ghosting journalistique, c’est l’angoisse de tout pro des relations publiques. Et soyons honnêtes : c’est frustrant. On comprend que les salles de rédaction sont débordées, que les boîtes courriel débordent et que certains sujets ne cadrent tout simplement pas avec l’actualité du jour. Mais un simple non, merci, ça prendrait cinq secondes.


Un échec professionnel retentissant


Je vous en raconte une bonne. En octobre dernier, je pilotais les efforts de relations publiques de la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec. Je fais la promotion du 1er Sommet national sur le handicap des 40 dernières années au Québec.


Je répète : le PREMIER sommet du genre en 40 ans.


Je fais parvenir individuellement des courriels à près de 120 journalistes, dont certains que je connais depuis plus de dix ans.


Aucune réponse. Pas de son, pas d’image. Zéro comme dans Ouellette. Niet. Nada.


À ce jour, je ne sais toujours pas ce qui s’est passé véritablement. Il s’agit du premier échec professionnel retentissant dans ma carrière de près de 25 ans. J’imagine qu’il fallait que ça m’arrive, tôt ou tard…


Alors, que faire ?


Votre histoire ne les intéresse pas ? Trouvez un autre point de vue qui colle mieux à leur ligne éditoriale. De plus, plutôt  que d’envoyer un message générique à 20 journalistes, adressez-vous à ceux qui ont déjà couvert des sujets similaires. Parfois, un petit coup de fil ou une relance sur une autre plateforme (LinkedIn, Twitter) peut débloquer la situation.


Pis des fois, c’est juste pas le bon moment.


Bref, le ghosting, c’est plate, mais ça fait partie du jeu. L’important, c’est de garder le cap, d’être stratégique et surtout… de ne pas devenir ce pro des RP qui harcèle jusqu’à l’obsession. Parce que, croyez-nous, personne ne veut être celui qui se fait ghoster… et bloquer. 😉


L’autre option ? Faire comme de plus en plus d’organisations : créer vos propres canaux médiatiques. Engagez votre communauté sur les réseaux sociaux, informez votre équipe, mobilisez vos bailleurs de fonds et solidifiez vos alliances. Avec une présence constante et stratégique, votre message trouvera son chemin.


Mieux vaut capter l’attention de mille personnes à répétition tout au long de l’année que de décrocher un seul reportage médiatique tous les deux ans. Sinon, vous risquez de tomber dans l’oubli aussi vite que vous êtes apparu…


Et vous, comment gérez-vous le silence des journalistes ?

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