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Michel Chartrand : un « woke » avant l’heure

Dernière mise à jour : 30 mars


S’il était encore actif aujourd’hui, Michel Chartrand serait sans doute la cible favorite de toutes celles et de tous ceux qui caricaturent les progressistes en les taxant de « woke ».


Syndicaliste combatif, indépendantiste convaincu et militant infatigable pour la justice sociale, Chartrand a toujours été du côté des opprimé-es, des oublié-es et des gens exploités.


Né en 1916 à Outremont, c’est au sein du mouvement syndical qu’il se fait un nom. À partir des années 1940, il milite pour de meilleures conditions de travail, la syndicalisation des ouvriers et l’accès équitable aux ressources, ce qui le met rapidement en porte à faux avec l’ordre établi.


Chartrand n’a jamais mâché ses mots. Il défend l’indépendance du Québec parce qu’il voit dans cette émancipation politique un levier pour libérer les classes populaires. Il dénonce la pauvreté, le militarisme, l’injustice fiscale, et prend position en faveur de la paix, de l’environnement, de l’équité salariale et du droit des prisonniers politiques.


Chartrand croyait à un Québec plus juste, plus égalitaire, plus solidaire. Il était viscéralement du côté du peuple, sans jamais chercher à plaire aux puissants. Dans le climat actuel, il serait probablement vilipendé par certain-es comme un extrémiste, un rêveur ou – pire encore – un « woke ». Ce qui, venant de ceux et celles qui redoutent le progrès, serait peut-être le plus bel hommage qu’on puisse lui rendre.


Image : Wikipedia

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